ELECTRICITE
Les prix spots devraient grimper cette fin de semaine en raison de la hausse des températures en Europe et des différences entre les pays et les heures de la journée, avec des prix plus bas pendant les heures solaires et des prix plus élevés le soir. L’Allemagne jouera un rôle clé dans cette hausse des prix en raison de ses anomalies de température élevées et de sa flexibilité limitée en production thermique.
Les prix à terme ont suivi le mouvement du prix du gaz et des droits d’émission de CO2. Le CAL25 était hier aux alentours de 91 EUR/MWh.
La corrélation entre les marchés du gaz et du CO2 semble moins forte suite à l’augmentation des prix du gaz. L’influence du marché du charbon est par contre croissante. Le prix des droits d’émission de CO2 est de 70 EUR/t.
GAZ NATUREL
Le très bon niveau de remplissage des sites de stockage de l’UE
(90 %) a permis de tempérer la pression haussière observée ces deux derniers jours :
- Norvège : d’importants travaux de maintenance débutent en septembre.
- Australie : suite à une panne, le terminal GNL de Ichthys ne devrait plus être opérationnel avant octobre.
- Ukraine : une infrastructure de stockage souterraine a été endommagée lors de la dernière attaque russe. Le site reste opérationnel, mais ceci engendre à nouveau des inquiétudes sur les exportations russes vers l’Europe.
PETROLE
Après les hausses liées aux risques géopolitiques et aux menaces sur l’offre, le prix retrouve une tendance baissière depuis le début de cette semaine (78.6 USD/b).
Les préoccupations liées à la demande mondiale plus faible et à l‘incertitude économique tirent en effet le prix du baril vers le bas.
Le ralentissement sur des marchés clés comme la Chine (malaise économique et passage aux véhicules électriques) réduit les prévisions de consommation de carburant.